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Visionné hier en replay l'émission consacrée par la 3, la veille, à Boris Vian, écrivain, poète, musicien, génie multiple et trop tôt disparu.
Boris Vian s'est dispersé car il savait qu'il ne vivrait pas au delà de la quarantaine. Son oeuvre est marquée par le fait qu'il a voulu mettre tout en peu de temps.
En tous les cas ça m'a donné envie de relire "l'écume des jours" et "j'irai cracher sur vos tombes" ... L'envie ... car je suis comme Vian, uniquement parce que je sais que le temps va me manquer et qu'il m'est désormais compté !
Robert a écrit : ↑15 mars 2020, 08:17
Visionné hier en replay l'émission consacrée par la 3, la veille, à Boris Vian, écrivain, poète, musicien, génie multiple et trop tôt disparu.
Boris Vian s'est dispersé car il savait qu'il ne vivrait pas au delà de la quarantaine. Son oeuvre est marquée par le fait qu'il a voulu mettre tout en peu de temps.
En tous les cas ça m'a donné envie de relire "l'écume des jours" et "j'irai cracher sur vos tombes" ... L'envie ... car je suis comme Vian, uniquement parce que je sais que le temps va me manquer et qu'il m'est désormais compté !
Ah allez arrête Robert
Evidemment que tu ne pourras pas relire deux fois tous les livres que tu as lu.
Moi par contre tu vois, je pourrais le faire encore quelques fois
Je vous en demande pardon mais souvent j'ai le sentiment d'un vide à la pensée de l'énorme montagne des choses que je n'ai pas faites et que je n'aurai pas le temps de faire ... Il me faudrait vivre mille ans, et encore, ce sentiment de l'inachevé ne ferait sans doute que grandir !
Ce que j'écris là n'est pas la mise à jour d'un quelconque pessimisme mais tout le contraire : L'avenir est devant chacun de nous etnous avons tant de choses à faire !
Se réveiller au petit matin avec la perspective de plein de tâches à accomplir est un vrai bonheur.
Vu hier, sur RMC, un sujet historique de circonstance : La grande peste de Marseille en 1720.
1720, pendant la régence qui a précédé le règne de Louis XV ; est-ce si loin ? ...
RMC s'est fait une spécialité de sujets historiques et je rends un hommage à cette chaîne ; je trouve ces émissions bien documentées et pour moi, du plus haut intérêt. L'histoire comporte de grandes leçons. Et là, nous sortons du roman pour entrer dans le réel.
Pour résumer l'émission.
1720. Marseille est le port le plus important de la Méditerranée. La ville est très riche du commerce qu'elle entretient avec tous les pays riverains, en particuliers avec le Moyen-Orient.
Cependant, la peste sévit encore dans certains pays avec lesquels la ville entretient un commerce constant. Les navires sont en conséquence soumis à des règles très strictes de quarantaine qui ont maintenu jusque là la ville à l'abri d'une épidémie.
Or, en ce printemps 1720, un navire, le St Antoine, transportant une cargaison précieuse, approche du port de Marseille. A son bord, huit marins sont décédés de la peste durant le voyage ...
Le premier échevin de la ville, un certain Estelle (le Maire de l'époque) a de gros intérêts engagés sur le fret du navire ...
Ce qui devait arriver arriva : Pour préserver ses intérêts, l'échevin dispensera le bateau des formalités habituelles, en particulier de celle du confinement réglementaire de quarante jours.
A la suite de quoi la maladie apparaîtra, se répandra, qui fera cent mille morts dans la ville tout au long de cette sinistre année 1720. Et la peste s'est éteinte à l'arrivée de l'hiver, laissant la ville de Marseille exsangue ...
Et les documents d'époque attestent des horreurs induites, des charniers dans les rues, du désastre humain et économique.
En vérité, la cupidité de quelques-uns avaient amené toute une population dans les horreurs et la mort.
Là, rien n'a vraiment changé ! Et dans certains pays aujourd'hui encore, l'intérêt économique de quelques uns prime sur l'humain et le bien-être planétaire ...
Edifiante leçon de l'histoire !
La période que nous vivons, difficile sans doute et bien que géographiquement plus étendue en espace que celui occupé par les pestes passées, n'a pas encore atteint ses horreurs, celles qui sont décrites dans l'émission.
Je veux voir là une raison de rester optimiste.