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Le vélo, c'est aussi le pédalage des méninges. Partageons nos connaissances !
J'ai repris la lecture du roman intitulé "la peste" d'Albert Camus, c'est de circonstances avec l'épidémie du coronavirus.
Dans ce récit, l'auteur décrit une épidémie qui ne touche que sa ville, Oran.
Il n'en demeure pas moins que je retrouve assez fidèlement dans les affres subis par les oranais en but à l'attaque de la peste ce que le monde subit avec le coronavirus actuellement ; Les mesures prises dans la confusion par les autorités se ressemblent. Heureusement, la grippe est relativement bénigne en comparaison de la peste !
A méditer, les dernières lignes du livre, que je recopie :
" Ecoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville (1), Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt et ne disparait jamais, qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse".
(1) Notes :
- La peste est enfin éradiquée à la fin du récit.
- Pour Camus, peste = nazisme (à méditer en effet !) ....
Robert a écrit : ↑03 mars 2020, 06:40
J'ai repris la lecture du roman intitulé "la peste" d'Albert Camus, c'est de circonstances avec l'épidémie du coronavirus.
Dans ce récit, l'auteur décrit une épidémie qui ne touche que sa ville, Oran.
Il n'en demeure pas moins que je retrouve assez fidèlement dans les affres subis par les oranais en but à l'attaque de la peste ce que le monde subit avec le coronavirus actuellement ; Les mesures prises dans la confusion par les autorités se ressemblent. Heureusement, la grippe est relativement bénigne en comparaison de la peste !
A méditer, les dernières lignes du livre, que je recopie :
" Ecoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville (1), Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt et ne disparait jamais, qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse".
(1) Notes :
- La peste est enfin éradiquée à la fin du récit.
- Pour Camus, peste = nazisme (à méditer en effet !) ....
en effet ! Il ne reste plus à Robert qu'à lire L’Aveuglement de Saramago
Le coronavirus dope les ventes de « La Peste » d’Albert Camus en Italie
Le roman du prix Nobel 1957 connaît une hausse spectaculaire de ses ventes. Le phénomène est moins flagrant en France, mais un frémissement se fait sentir.
Publié aujourd’hui à 14h02, mis à jour à 15h39
A chaque tragédie, son livre de chevet. En Italie, gagnée par la propagation du coronavirus, La Peste d’Albert Camus et L’Aveuglement du Portugais José Saramago, respectivement parus en 1947 et en 1995, connaissent un regain de faveur en librairie depuis le déclenchement de la crise sanitaire.
J'avais, plein d'espoirs de fin d'épidémie, posé mon livre (la peste de Camus) à moitié lu à mon chevet.
Je viens d'en reprendre la lecture, une lecture édifiante ...
Et puis, j'ai plein de bouquins en attente sur l'étagère de mon bureau. J'ai constaté que la re-lecture d'un livre est une opération très riche d'enseignements, ne serait-ce qu'une prise de conscience du fait qu'une lecture, aussi attentive soit-elle, n'est jamais totale.